BTP / Festival Issoudun
Ce week-end nous jouions aux Fêtes de la Tour Blanche Issoudun – Arts de rue, dans le Berry entre Châteauroux et Bourges.
Le thème de la programmation, le chantier, était taillé sur mesure pour notre spectacle.
Il était 15h00, la température du véhicule affichait 34°, à l’ombre. Les spectateurs amassés le long de la façade de la mairie, recherchaient en vain un espace ombragée.
En face, je tournais, tapais, vociférais, calculais, récitais, incarnais, avec difficulté, dans ce sauna à ciel ouvert. A l’approche du coup de sifflet final, mes jambes flageolaient. Généralement en pleine représentation, j’avais toujours une réserve d’énergie qui faisait que même malade lorsque l’on joue on ne sent plus rien. Pas ce jour là, c’était la panne sèche, le coup de bambou, l’insolation. Le lendemain je rejouais à 14h00, la chaleur était toujours aussi insoutenable. Sauf que cette fois-ci on ne m’y reprendrait pas, j’ai régulé, économisé le jus à certains moments pour finir à la Yohan Diniz, la langue pendante, le visage blême, avec le samu en arrière plan.